Elisabeth Eisenstein

Elisabeth Eisenstein (1923-2016) est une auteure américaine rendue célèbre par ses travaux sur l’histoire de l’imprimerie ancienne. Elle est sans doute l’érudit le plus connu en matière d’imprimerie et de ses impacts sociaux. Ses œuvres ont comblé un vide historique sur la transition de l’ère médiévale de la « culture du manuscrit » à celle de la « culture de l’imprimé » et le rôle que celle-ci a joué dans la transformation culturelle profonde de la civilisation occidentale depuis l’invention de Gutenberg au XVe S. (vers 1450) jusqu’à la Renaissance, le siècle des Lumières puis l’époque moderne.

 

Présentation

Elizabeth Eisenstein a obtenu son premier diplôme du Vassar College (1944) avant de poursuivre ses études au Radcliffe College de l’Université Harvard, où elle a obtenu une maîtrise et un doctorat. Elle a ensuite été professeure auxiliaire à l’Université américaine de Washington (1959-1974), puis professeur d’histoire à l’Université du Michigan jusqu’à ce qu’elle prenne sa retraite et devienne émérite en 1988.

Bien qu’elle ait débuté sa carrière en tant qu’expert de la Révolution française et de la France du début du XIXe siècle, Eisenstein s’est rapidement orientée vers un domaine très différent, celui de l’histoire de l’imprimerie, de l’écriture et de la transition des médias entre la « culture manuscrite » et celle de la « culture imprimée » » ainsi que le rôle de l’imprimerie dans la transformation profonde de la civilisation occidentale.

En 1979, Elizabeth Eisenstein a présenté le premier traitement complet de la révolution de l’imprimerie du XVe siècle en Occident dans son œuvre monumentale en deux volumes, The Printing Press as an Agent of Change. Après y avoir résumé les changements initiaux introduits par l’invention de l’imprimerie, elle poursuit en expliquant en quoi l’imprimerie défie les institutions traditionnelles et affecte trois grands mouvements culturels clés : la Renaissance, la Réforme et le développement de la science moderne. On y trouve également l’assertion que les processus cumulatifs créés par l’impression risquent de persister malgré le développement récent des nouvelles technologies de communication.

Rappel sur l’histoire de l’imprimerie vue par Eisenstein

Dans les années 1960, lorsqu’elle a entrepris des recherches sur l’histoire de l’imprimerie, Elisabeth Eisenstein a découvert que peu de choses avaient été écrites sur la période transitoire entre le Moyen âge et la Renaissance alors qu’il existait de nombreuses études sur la vie des scribes avant Gutenberg et sur la vie littéraire à la Renaissance lorsque l’imprimerie a fait son émergence. Elle a écrit dans son article intitulé Rise of the Reading Public, que l’on connaissait peu de choses sur la société avant l’imprimerie, quand les gens écrivaient encore des livres à la main et utilisaient la transmission orale et des histoires pour communiquer.

Elisabeth L. Eisenstein a attiré l’attention sur l’une des plus importantes inventions dans l’histoire humaine dont il convient de noter que les conséquences ne sont nulle part plus remarquables que dans les trois inconnues des anciens, à savoir l’imprimerie, la poudre à canon et la boussole. Car ces trois ont changé l’apparence et l’état du monde entier.

De son point de vue, l’apparition de l’imprimerie a en effet fondamentalement modifié le paysage du monde en créant au fil du temps un mouvement culturel qui a abouti à la Renaissance et conduit au siècle des Lumières. Elle a observé dans ses travaux que la transition de la culture scripturale (des scribes) à la culture imprimée préfigurait aussi le passage actuel de la culture imprimée au numérique.

La période pré-Gutenberg

Avant l’imprimerie, l’occident européen était de culture orale certes mais aussi de culture de l’écrit notamment dans le scriptoria monastiques (Lucien Febvre & Henri-Jean Martin, 1958), ce qu’Eisenstein qualifie de « culture hybride » moitié orale, moitié alphabète puisqu’elle fonctionnait sur le principe d’écrire des livres à la main pour les lire ensuite par les orateurs au public analphabète. L’institutionnalisation de l’écrit était limitée et la société avait tendance à être dominée par la religion et les systèmes politiques féodaux, institutions bien adaptées à l’utilisation du récit ou de la hiérarchie en tant que moyen de propagation ou de contrôle. Les élites riches de l’époque savaient généralement lire et entretenaient une culture « livresque » autour des librairies qui se devraient d’être en mesure de satisfaire une clientèle érudite, régulière ou occasionnelle de riches bourgeois qui venaient trouver sur place les écrits des grands écrivains et les dernières nouveautés de l’époque. Ces élites étaient aussi des marchands, car ce sont des propriétaires d’entreprises qui tenaient des registres et qui avaient besoin de l’outil d’alphabétisation. Alors que cette élite constituait une minorité de citoyens pendant les années 1400, la majorité de la société était constituée de personnes moyennes de paysans ou de fermiers. Il existait de fait des différences majeures entre la culture populaire où le copiste avait encore le contrôle sur les informations diffusées au public et celle qui s’est produite avec l’invention de l’imprimerie dans les lieux de culte (librairies, universités, clubs et salons littéraires, commerce, etc.).

La période de transition : découverte d’imprimerie

La période au cours de laquelle l’invention de Gutenberg est entrée en jeu, c’est-à-dire entre 1450 et 1500, a été à la fois marquée par une continuité mais aussi une rupture dans l’art livresque. Elle a préservé la forme canonique du manuscrit tout en changeant les mécanismes de sa fabrication. Les œuvres imprimés de cette période transitoire (dont la fameuse Bible de Gutenberg ou Bible latine à quarante-deux lignes, premier livre imprimé en Europe à l’aide de caractères mobiles) ont constitué un véritable défi à la manière traditionnelle de travailler dans les bibliothèques. C’est ce que Elisabeth Eisenstein appelle « l’âge des incunables » (Eisenstein, 2006: 232). Il s’agit de copies profondément calquées sur les manuscrits à qui on a donné le nom spécifique de « incunables », terme se référant aux livres imprimés avec du métal jusqu’à l’an 1500 même si cette date est plutôt considérée comme marquant la transition d’un siècle à l’autre plutôt qu’un signe définitif du changement dans l’apparence des livres. Ce n’est en fait que vers 1530 qu’une transformation de l’apparence des livres aurait commencé à avoir lieu.

La période post-Gutenberg : vers la Renaissance et les Lumières

Dans ses recherches, Elizabeth Eisenstein a traité du temps des premières imprimeries et de ses conséquences pour la culture et la société. Elle s’est concentrée sur l’importance culturelle et historique et l’impact de l’invention de Gutenberg, sans lesquels de nombreux développements pionniers dans la société n’auraient pas été possibles. Elle s’est particulièrement focalisée sur les bouleversements induits par la prolifération des imprimeries dans toute l’Europe auxquels elles attribuent non moins que la Renaissance, la réforme protestante, l’humanisme et la révolution scientifique du XVIe siècle et des Lumières. Elle n’en exclut pas non plus l’effet réciproque supposant que ce n’est pas tant l’imprimerie qui a rendu la Renaissance possible mais que celle-ci a aussi contribué au succès de l’imprimerie.

L’imprimerie aurait, comme l’explique Eisenstein, changé tout le contexte culturel de l’époque post-Gutenberg. Le développement de l’imprimerie aurait pour elle engendré un accroissement du nombre de lecteurs, un fait qu’elle prend comme argument fort de l’influence de la presse écrite sur l’histoire de la civilisation surtout la civilisation occidentale.

L’imprimerie aurait surtout contribué à normaliser les tâches d’imprimerie et la diffusion des textes faisant que de nombreuses personnes dans toute l’Europe pouvaient lire exactement la même chose. A ce propos Eisenstein a écrit : « Non seulement des activités nouvelles, telles celles du fondeur de caractères et du pressier, entraînèrent-elles des nouvelles mutations professionnels, mais la production de livres imprimés réunit en un seul lieu divers emplois traditionnellement distincts » (Eisenstein, 1991). Un érudit imprimeur pouvait servir à la fois d’indexeur, d’abréviateur, de lexicographe et de chroniqueur. Quel que soit le rôle exécuté, des décisions sur les méthodes à adopter pour le traitement des textes à publier ne pouvaient être évitées. Il fallait choisir les styles de caractères selon des règles bien déterminées, confronter et évaluer des variantes de texte, de traduction et d’illustration selon des critères bien établis. Bref, l’atelier de l’imprimeur devenait le laboratoire le plus avancé de l’érudition du XVIe siècle, où étaient façonnés les produits culturels qui allaient remodeler la perception intellectuelle de la société. L’information avait ainsi une portée beaucoup plus grande, un public beaucoup plus large et un impact beaucoup plus grand.

Des influences majeures de l’imprimerie, Eisenstein souligne particulièrement la lecture silencieuse, nouvelle pratique culturelle en expansion à l’époque au point que le support imprimé (i.e. livre) a participé à transformer les rassemblements oraux classiques en lectures silencieuses individuelles. Ces changements ont contribué à ce que des changements profonds se produisirent surtout dans les zones urbaines alors que les sociétés rurales n’avaient eu accès à la lecture que vers le 19ème siècle. Dans les villes rurales, le conteur a été remplacé par le seul alphabète du village. Dans les villes, le modernisme était si propulsé par l’imprimerie et l’industrie du papier au point que les informations du quartier que les gens allaient entendre en groupe à l’église étaient désormais lues individuellement dans le journal mensuel des grandes villes qui s’est rapidement transformé en journal hebdomadaire puis quotidien. Les signes avant-coureurs de la Renaissance et des Lumières étaient déjà en œuvre.

Les idées princeps de l’œuvres d’Eisenstein à travers son œuvre majeure : “The Printing Press as an Agent of Change[1]

L’œuvre majeure d’Elisabeth L. Eisenstein, « The Printing Press as an Agent of Change » (L’imprimerie en tant qu’agent de changement, de communication et de transformation culturelle dans l’Europe des temps modernes), publié en deux volume de 800 pages en 1979, est considérée comme une étape importante dans la recherche bibliographique moderne. Elle y a insisté sur le fait que l’imprimerie était bien plus qu’un moyen d’affaiblir le pouvoir de l’église médiévale, mais surtout de changer l’apparence et l’état du monde. Elle en a fait le cadre d’une relation étroite entre l’histoire intellectuelle et l’histoire du livre afin de comprendre les conditions permettant – ou empêchant – la publication de textes.

La thèse d’Eisenstein est que la capacité de l’imprimerie à préserver les connaissances et à permettre l’accumulation d’informations, a fondamentalement changé la mentalité des lecteurs modernes. L’imprimerie a provoqué la Réforme et a laissé les gens tenir en main une masse parfois débordante d’informations qui n’était jamais arrivée auparavant. Mais le chaos de cette « explosion informationnelle » inhabituelle de l’information du seizième siècle qu’Eisenstein qualifie de difficultés intellectuelles inhérentes aux conséquences directes du flux d’informations illimitées rendu possible par le passage du script à l’impression, a mis du temps à se résoudre. Son organisation et sa canalisation correspondent d’ailleurs à l’impact qu’elles ont eu ultérieurement sur la Réforme, la Renaissance et la Révolution scientifique. En effet, pour Eisenstein, la réforme et la révolution scientifique agissent en tant que produits de la capacité de la culture typographique à rendre conscient ce qui était implicite dans les modèles culturels précédents. Car, les scribes des périodes antiques et médiévales avaient eu, eux, beaucoup de mal à préserver le savoir qu’ils possédaient déjà, lequel, malgré tous leurs efforts, devenait inévitablement plus corrompu et fragmenté au fil du temps. Avec la mise en place de presses à imprimer, l’accumulation de connaissances était pour la première fois possible. Plutôt que de consacrer la plus grande partie de leur énergie à la recherche de manuscrits épars et à leur copie, les chercheurs pourraient désormais concentrer leurs efforts sur la révision de ces textes et la collecte de nouvelles données.

 

Elizabeth Eisenstein – From scribal scarcity to the disruptive text

 

Ecoles de pensées

Eisenstein n’était pas la première à reconnaître la révolution introduite par l’invention de l’imprimerie. Ses idées ont été formées dans le ferment des discussions sur les transitions de l’oralité à l’enregistrement écrit puis à l’imprimerie, dirigées par des érudits tels que Marshall McLuhan, Walter Ong et Eric Havelock. Mais elle fut la première historienne à documenter massivement la révolution de l’imprimé.

C’est sans doute la polémique soulevée par Marshall McLuhan en 1962 dans son ouvrage non moins illustre « The Gutenberg Galaxy: The Making of Typographic Man (La fabrication de l’homme typographique) qui a le plus marqué Elisabeth L. Eisenstein. Cet ouvrage qui célèbre le passage à l’âge du livre et la naissance d’un nouveau « village mondial » inauguré par les médias électroniques occupe tout son intérêt à Eisenstein. Elle y trouve l’essentiel de la valeur de son œuvre bien que McLuhan fut souvent critiqué de déterminisme technologique « unilatéral » (Finkelstein, Sidney Walter. « Sense and Nonsense of McLuhan », 1962). Pourtant, rappelait plus tard Eisenstein, les « déclarations oraculaires » de McLuhan ne donnaient que peu d’informations sur ce que le « passage du script à l’impression » avait réellement signifié. Elle a donc décidé d’enquêter par elle-même, « anticipant un effort ardu pour maîtriser une littérature volumineuse et florissante ». À sa grande surprise, cependant, elle ne trouva pas un livre ni même un article important qui tentait de passer en revue les conséquences du changement de communication du XVe siècle. D’où l’originalité de son œuvre lorsqu’elle souligne avec beaucoup de subtilité que la technologie influence aussi nécessairement la société. Elle se démarque ainsi de Macluhan pour ce qui est de plaider en faveur d’une révolution de l’imprimé en soulignant l’effet de l’imprimerie sur la diffusion de l’information : « On ne peut pas traiter l’imprimerie comme un élément dans un lien de causalité complexe, car le changement de communication a transformé la nature du lien de causalité lui-même. Il revêt une importance historique particulière car il a entraîné des modifications fondamentales des schémas de continuité et de changement en vigueur » (Eisenstein : The printing Press, p. 703). La « thèse d’Eisenstein » est sans doute l’interprétation la plus influente de l’importance de l’invention de l’imprimerie à caractères mobiles dans la longue histoire de l’érudition sur le livre imprimé.

Eisenstein et la révolution du numérique

On ne peut pas dire d’Eisenstein – bien qu’elle ait publié ses travaux majeurs pendant les années 1980 – que les technologies numériques soient parmi ses préoccupations majeures. En fait, le gros de ses travaux historiques sur l’imprimerie date de 1979 donc avant les grandes révolutions numériques de l’imprimerie. Mais son œuvre peut constituer pour les générations ultérieures une feuille de route pour de nouvelles façons de comprendre les mutations passées de la communication ainsi que la révolution technologique en cours. D’autres écrivains de la même tradition, dont Harold Innis (1894 –1952), présument que les changements historiques découlent d’innovations technologiques. Elizabeth Eisenstein, dont l’étude de l’imprimerie et de son impact sur l’Europe moderne se distingue par son exhaustivité et son souci du détail, encadre également l’argumentation de l’innovation technologique de la même manière, en essayant d’identifier le lien de causalité entre la technologie et la société. Que la tradition de pensée sur la communication et la société qui a émergé de ces penseurs soit connue sous le nom « d’écologie des médias » indique à quel point les conditions technologiques sont considérées comme une force naturelle qui conduit l’évolution de la société et sur laquelle nous avons peu de contrôle.

Elisabeth Eisenstein a décrit cette relation définie entre le passé et le futur, entre les souvenirs et les capacités créatives, comme une caractéristique du discours sur la modernisation qui s’est développé grâce à la diffusion de l’imprimerie34.

La révolution de l’imprimerie dans l’Europe moderne, telle que définie par Elizabeth Eisenstein, a permis, à long terme, de créer une Renaissance permanente, un christianisme réformé et une science moderne. À ces trois grands mouvements de culture, de croyance et de pensée européennes modernes, nous ajoutons le rôle majeur que la révolution de l’imprimerie a joué dans la montée de l’État moderne.

Quelques publications clés :

  • Eisenstein, E. L. (1968). Some Conjectures about the Impact of Printing on Western Society and Thought: A Preliminary Report.

    • Article qui traite de la manière dont a été préparée l’invention de Gutenberg et du problème de définition de ce qu’il a inventé.
  • EISENSTEIN L. Elizabeth (1970). The Advent of Printing in Current Historical Literature: Notes and Comments on an Elusive Transformation in The American Historical Review Vol.75, (3):  727-743.

    • Un des premiers articles, faisant partie de la phase d’exploration avant la publication de The Printing Press. Eisenstein y passe en revue la littérature actuelle sur l’impact de l’impression sur l’histoire et l’histoire sociale.
  • EISENSTEIN L. Elizabeth (1979). The Printing press as an agent of change Communications and cultural transformations in early-modem Europe, Cambridge university press, 2 vol

    • Un ouvrage en deux volumes qui examine en détail les effets sociaux, économiques et politiques de l’imprimerie. C’est ce livre qui a fait d’Eisenstein l’une des figures majeures du domaine. Les idées présentées dans ce livre ont servi et continuent de servir de base à la compréhension par la plupart des historiens du livre des ramifications culturelles de l’imprimerie.
  • EISENSTEIN L. Elizabeth (1980).  Emergence of Print Culture in the West. Journal of Communication 30(1): 99-106.  A paper presented as the Engelhard lecture at the Library of Congress, Sept. 23, 1977

    • Une étude des implications générales du passage de l’écriture à l’imprimé. L’ouvrage examine également le rôle joué par l’empreinte dans le développement de la Renaissance italienne, de la Réforme et des débuts de la science moderne.
  • Eisenstein, E. L. (1983). The printing revolution in early modern Europe. Cambridge university press.

    • Cette édition abrégée, après avoir résumé les changements initiaux introduits par la création d’imprimeries, poursuit en expliquant en quoi l’imprimerie défie les institutions traditionnelles et a affecté trois grands mouvements culturels : La Renaissance, la Réforme et l’essor de la science moderne. On y trouve également un essai ultérieur qui vise à démontrer que les processus cumulatifs créés par l’impression risquent de persister malgré le développement récent des nouvelles technologies de communication.
  • Eisenstein, E. (1986). Print Culture and Enlightenment Thought. The Sixth Hanes lecture. Chapel          Hill: Hanes Foundation, Rare Book Collection/University Library, The University of North Carolina at Chapel Hill,
    • Discute de l’industrie du livre et du commerce au 18ème siècle en Europe.

 

Sources consultées :

 

  • Abelow, Dan et al. « Mutations numériques et mutations cognitives, 2. De Gutenberg aux réseaux sociaux – Paris Innovation Review ». Consulté le 15 février 2019. http://parisinnovationreview.com/article/mutations-numeriques-et-cognitives-2-de-gutenberg-a-twitter.

  • Diemberger, Hildegard. « Quand le livre devient relique. Les textes tibétains entre culture bouddhique et transformations technologiques* ». Terrain. Anthropologie & sciences humaines, no 59 (13 septembre 2012): 18‑39. https://doi.org/10.4000/terrain.14916.

  • Eisenstein, Elizabeth. « La révolution de l’imprimé ». Éditions la découverte. Consulté le 15 février 2019. https://editionsladecouverte.fr/catalogue/index-La_r__volution_de_l_imprim__-9782707120298.html.

  • Eisenstein, Elizabeth L. La révolution de l’imprimé à l’aube de l’Europe moderne. Hachette, 2003.

  • Eisenstein, Elizabeth L., et McGill University Graduate School of Library and Information Studies. The Advent of Printing: Historians of Science Respond to Elizabeth Eisenstein’s The Printing Press as an Agent of Change. Graduate School of Library and Information Studies, McGill University, 1987.

  • Eisenstein, Elizabeth, et the University of North Carolina at Chapel Hill University library. « Print culture and enlightenment thought ». Réseaux. Communication – Technologie – Société 6, no 31 (1988): 7‑38. https://doi.org/10.3406/reso.1988.1287.

  • Febvre, Lucien, et Henri-Jean Martin. L’Apparition du livre. Albin Michel, 2013.
  • UMBRECHT, Bernard. « Réforme : ne pas oublier l’imprimerie – Le SauteRhin ». Consulté le 15 février 2019. http://www.lesauterhin.eu/reforme-ne-pas-oublier-limprimerie/.

  • Varry, Dominique. « La Révolution de l’imprimé à l’aube de l’Europe moderne ». Text, 1 janvier 1992. http://bbf.enssib.fr/consulter/bbf-1992-06-0111-005.

  • Wollman, Richard B. « The “Press and the Fire”: Print and Manuscript Culture in Donne’s Circle ». Studies in English Literature, 1500-1900 33, no 1 (1993): 85‑97. https://doi.org/10.2307/450846.

 

Notes

[1] Eisenstein, E. (1979). The Printing Press as an Agent of Change: Communication and cultural transformation in early modern Europe. (2 Vol.) UK: Cambridge University Press.

 

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