Pierre Bourdieu
Pierre Bourdieu (1930- 2002), est considéré comme l’un des sociologues les plus importants de la seconde moitié du XXᵉ siècle. Il était connu comme l’un des plus grands savants de France et l’un des théoriciens sociaux les plus influents au monde. Écrivain prolifique, il a publié plus de 25 livres et plus de 300 articles et essais au cours de sa carrière. Il était également un intellectuel public de premier plan s’exprimant et organisant des manifestations contre ce qu’il considérait comme les aspects injustes et d’exploiteurs de la politique économique néolibérale et de la mondialisation.
Il est difficile de surestimer l’influence de Pierre Bourdieu sur la théorie sociale d’autant plus que ses travaux ont été traduits dans plus d’une vingtaine de langues et que beaucoup sont considérés comme des classiques dans les disciplines des sciences humaines et sociales. Aussi bien sociologues qu’anthropologues mais aussi des chercheurs en études culturelles et en éducation considèrent que Pierre Bourdieu exige de la lecture profonde pour pouvoir s’en approprier les idées. La compréhension de Bourdieu de la sociologie en tant que « sport de combat » qui aborde de manière critique et expose les structures sous-jacentes de la vie sociale a également eu un fort impact sur le domaine académique, notamment en France.
Les théories de Bourdieu sont fermement ancrées dans un vaste corpus de recherches sociologiques traitant d’une large gamme de problèmes sociaux empiriquement documentés qui se nourrissent mutuellement. Son champ de pensée est complexe, mais peut être exprimé à travers un nombre déterminé de concepts interdépendants et étroitement associés. On se contentera dans ce débriefing d’explorer les concepts du capital socialet de la reproduction culturelle, de l’habitus (lat. hexis) ou la manière d’être, des champs ou microcosmes sociaux, de la doxa ou les préjugés et présuppositions populaires et de l’illusio et sa différence de l’illusion.
Le concept du Capital social
Le concept du capital social chez Bourdieu fait référence à la possession de la culture dominante en tant que capital culturel, qui avec le système éducatif, peut être traduit en richesse et en pouvoir. C’est le principe de la reproduction culturelle qui suppose chez Bourdieu que les cultures des classes supérieures dominent celles des classes ouvrières qui sont responsables, entre autres, de l’échec de leurs enfants dans l’éducation. Or, Bourdieu soutient que l’échec de la classe ouvrière dans les écoles, si cet échec est mesuré à l’aune du succès aux examens, est la faute du système éducatif, et non de la culture de la classe ouvrière. L’un des rôles clés du système éducatif, selon Bourdieu, est en effet la reproduction culturelle, c’est-à-dire la reproduction de la culture des classes dominantes qui ont le pouvoir de produire des significations et de les imposer comme légitimes. Elles sont capables de définir leur propre culture comme digne d’être recherchée et possédée et de l’établir comme la base de la connaissance dans le système éducatif. Ainsi, le capital culturel, selon Bourdieu, n’est pas réparti uniformément dans la structure des classes. Les gens qui ont des antécédents de classe supérieure ont un avantage construit parce qu’ils ont été socialisés dans cette culture dominante. Bourdieu dit que le succès dans la vie dépend des accomplissements antérieurs dans la vie. Les enfants des classes dominantes ont intériorisé ces compétences et connaissances au cours de leurs premières années. Le niveau d’instruction des groupes sociaux est donc directement lié à la quantité de capital culturel qu’ils possèdent. Ainsi, les élèves de la classe moyenne ont des taux de réussite moins élevés que les élèves des classes dominantes mais plus élevés que les élèves de la classe ouvrière parce que la sous-culture de la classe moyenne est plus proche de la culture dominante.
Vu sous cet angle, le capital social pour Bourdieu est « ce qui divise et unit simultanément la société. II est la forme générale de toute ressource qui permet à quelqu’un d’affirmer une légitimité justifiant une inégalité » (ADDI, 2004). Chez Bourdieu, ce concept transcende la notion d’acquis matériels pour se focaliser sur un capital social, culturel ou symbolique, ce qui explique pour lui, en majeure partie, les causes de l’inégalité sociale : « Le capital culturel – et les moyens par lesquels il est créé ou transféré à partir d’autres formes de capital – joue un rôle central dans les relations de pouvoir sociétal, car il fournit les moyens d’une forme non économique de domination et de hiérarchie » (Gaventa, 2003).
L’espace social vu par Pierre Bourdieu – SES
Ces idées sont amplement développées dans les écrits de Bourdieu sur la société française, notamment dans son ouvrage La Distinction. Critique sociale du jugement (1979), dans lequel il montre comment « l’ordre social s’incruste progressivement dans les esprits » à travers des « produits culturels » incluant des systèmes éducatifs, linguistiques, judiciaires, les méthodes de classification et les activités de la vie quotidienne. Tous ces facteurs mènent à une acceptation inconsciente des différences et des hiérarchies sociales, à un « sentiment de la place de soi » et à des comportements d’auto-exclusion. À ce titre, pour beaucoup de chercheurs, politiquement engagés, Bourdieu considère la méthode sociologique comme faisant partie du processus de changement social. Il avait proposé dans son ouvrage Science de la science et réflexivité (2001) une « sociologie réflexive » bien avant que la réflexivité ne devienne une mode dans laquelle chacun pourrait reconnaître ses propres préjugés, ses croyances et ses suppositions dans l’acte de faire du sens (Navarro, 2006).
Le Concept d’habitus
Le concept d’habitus est au cœur du cadre théorique de Bourdieu. C’est un concept complexe qui prend de nombreuses formes aussi bien dans l’écriture même de Bourdieu que dans le travail sociologique plus large d’autres universitaires. « – l’habitus est le produit du travail d’inculcation et d’appropriation nécessaire pour que ces produits de l’histoire collective que sont les structures objectives (e. g. de la langue, de l’économie, etc.) parviennent à se reproduire, sous la forme de dispositions durables, dans tous les organismes (que l’on peut, si l’on veut, appeler individus) durablement soumis aux mêmes conditionnements, donc placés dans les mêmes conditions matérielles d’existences” (Bourdieu, 1972, p. 282).
Selon Bourdieu, rapporté par Navarro (Op. cit.), l’habitus est créé par un processus social, plutôt qu’individuel, menant à des modèles qui sont durables et transférables d’un contexte à l’autre, mais qui changent également en fonction de contextes spécifiques et au fil du temps. L’habitus n’est pas fixe ou permanent et peut être changé dans des situations inattendues ou sur une longue période historique. C’est pour dire en fin de compte que l’habitus, comme le souligne Bourdieu dans son ouvrage La Distinction. Critique sociale du jugement, éd. Minuit, 1979, n’est ni un résultat du libre arbitre, ni déterminé par des structures, mais créé par une sorte d’interaction entre les deux dans le temps : des dispositions qui sont façonnées par des événements et des structures passées et qui façonnent les pratiques et les structures actuelles. Cela conditionne nos perceptions mêmes de celles-ci. En ce sens, l’habitus est créé et reproduit inconsciemment, « sans recherche délibérée de cohérence … sans aucune concentration consciente ».
Le concept de Champs
Un troisième concept non moins important dans la théorie de Bourdieu est l’idée de « champs », qui constituent les différentes sphères sociales et institutionnelles dans lesquelles les individus expriment et reproduisent leurs dispositions, et où ils se disputent la répartition des différents types de capital (Gaventa 2003, op.cit, p. 6).
Un champ est un réseau, une structure ou un ensemble de relations qui peuvent être intellectuelles, religieuses, éducatives, culturelles, etc. Navarro (Op.cit., p.18). Les gens expérimentent souvent le pouvoir différemment selon le domaine dans lequel ils se trouvent à un moment donné (Gaventa 2003, op.cit, p. 6). Le contexte et l’environnement constituent ainsi des influences clés sur l’habitus.
Le champ chez Bourdieu, comme l’explique Anne-CatherineWagner, est « un microcosme social relativement autonome à l’intérieur du macrocosme social. Chaque champ (politique, religieux, médical, journalistique, universitaire, juridique, footballistique…) est régi par des règles qui lui sont propres et se caractérise par la poursuite d’une fin spécifique » (Wagner, 2016). Se fondant sur la théorie de Bourdieu, elle explique comment « La logique d’un champ s’institue à l’état incorporé chez les individus engagés dans le champ sous la forme d’un sens du jeu et d’un habitus spécifique ».
On recommande fortement à ce propos de lire l’incontournable compilation des Séminaires de Bourdieu entre 1972-1975 sur le concept de champ (Bourdieu, 2013).
Le concept de Doxa
Un autre concept non moins important dans la compréhension du pouvoir par Bourdieu est celui de la « doxa », qui est la combinaison de normes et de croyances orthodoxes et hétérodoxes – les suppositions tacites ou non acceptées ou « sens commun » derrière les distinctions que nous faisons. Doxa arrive quand nous « oublions les limites » qui ont donné lieu à des divisions inégales dans la société : c’est « une adhésion aux relations d’ordre qui, parce qu’elles structurent inséparablement le monde réel et le monde de la pensée, sont acceptées comme évidentes » (Bourdieu 1984 : 471).
La doxa peut être définie selon Lovel (2004), comme « l’ensemble de ce qui est admis comme allant de soi », des séries d’idées qui ne sont pas nécessairement explicites, ce que « personne ne pense mériter d’être raconté », ce qui reste caché justement parce que tout le monde s’accorde dessus (Bourdieu, 1980). Donc, par définition, « la doxa ne se prête pas à un déchiffrement facile, ou à un repérage évident. Elle est le seen but unnoticed (vu mais pas remarqué) analysé par l’ethnométhodologie » (Lovel, 2004).
Pour Bourdieu, la doxa ne se limite pas à l’opinion. « Elle est le sens commun fondamental, apparemment indiscutable, qui structure une société. Fondement du vivre ensemble, la doxa inscrit dans les corps les hiérarchies sociales, faisant passer pour naturelles la vision du monde des dominants » (Deprez, 2011). En croisant la doxa au concept de champs chez Bourdieu, il est néanmoins nécessaire de souligner que la société n’est pas homogène mais composée d’un grand nombre de champs relativement autonomes, bien que jamais indépendants les uns des autres. « Certains de ces champs occupent une position dominante, influençant les autres. Ce fut le cas du champ philosophique, qui a permis de produire une justification de l’ordre social, comme le montre l’exemple de Heidegger. Aujourd’hui, ce n’est plus la philosophie mais le champ journalistique qui impose des visions du monde. Obéissant à la loi de l’audimat, le journalisme favorise le fait divers, dont l’insignifiance requiert l’explicitation par des philosophes de télévision, aptes à penser par idées reçues » (Deprez, 2011).
Le concept d’illusio
Bourdieu utilise le terme illusio dans une acception distinguée du terme illusion. Une illusion, est une croyance fausse comme l’illusion d’optique d’un bâton plongé dans l’eau qu’on croirait cassé, alors qu’en fait il est toujours droit. Le concept d’illusio chez Bourdieu est analogue à cette idée. Il traduit la croyance, très souvent arbitraire et surtout relative, qu’un individu peut se créer par rapport aux finalités d’un certain champ dans lequel il va s’engager. Oscar Gnouros, dans son Pierre Bourdieu pour les Nuls cite les exemples du scientifique qui possède l’illusio que la science est la seule chose sérieuse valant la peine, l’artiste qui possède l’illusio que l’art est la seule chose importante dans la vie, etc. L’illusio, est finalement ce qui va permettre à un champ social spécifique de se constituer. « C’est parce qu’il y a plein de gens animés par l’illusio que l’activité physique est bonne pour la santé ou est éducative (« un esprit sain dans un corps sain »), que le champ du sport peut exister : il y a une convergence sur une même illusio »(Gnouros, 2013).
En résumant l’analyse de Christian Le Bart (2003), le terme illusio peut paraitre polémique pour la recherche scientifique du moment que le chercheur ne peut s’approprier la rationalité d’un champ qu’en l’abordant de l’extérieur, c’est-à-dire en prenant de la distance par rapport aux croyances et logiques que se partagent tous ceux qui sont dedans. « L’explicitation puis l’analyse des croyances fondatrices d’un champ sont centrales pour qui veut comprendre par exemple les productions discursives internes à celui-ci. Car les discours sont déterminés, positivement ou négativement, par ces croyances : positivement, lorsque les locuteurs ravivent ces croyances ; négativement, lorsque ces dernières bornent strictement les frontières (propres au champ politique) du dicible et même du pensable » (Le Bart, 2003). Aussi, pour exister, un champ a besoin de croyances solides et de fondements logiques qui motivent les acteurs et les font agir en vue d’acquérir le capital propre à ce champ. Bourdieu le souligne fortement dans ses écrits : « Au principe du fonctionnement de tous les champs sociaux (…), il y a l’illusio, l’investissement dans le jeu » (Bourdieu, 1998, p. 71). « L’illusio, c’est le fait d’être pris au jeu, d’être pris par le jeu, de croire que le jeu en vaut la chandelle » (Bourdieu, 1994, p. 151). Tous les acteurs d’un champ en partagent l’illusio, c’est ce consensus (souvent invisible de l’intérieur) qui rend les jeux internes au champ non seulement possibles mais même partiellement prévisibles.
Bourdieu et l’académisme radical
Depuis le début des années 1990, combinée avec une affirmation politique radicale, la revendication de la réflexivité comme condition d’une « objectivité » scientifique supérieure était au cœur de la sociologie française (Lapeyronnie, 2004). Plutôt que d’imposer les conquêtes de la science dans l’espace public, cette revendication a importé le « combat politique » au sein de l’espace scientifique afin d’en faire un cadre de « lutte » pour le « monopole » de la « vérité ». Ainsi fut développé ce qui est qualifié d’« académisme radical » qui se fonde sur l’identification à une « objectivité » externe à la société (incarnée par l’institution) et qui conduit, de façon classique, à une sorte d’élitisme selon lequel seule l’élite des « savants » accède à la lucidité qu’offrent la théorie et les valeurs universelles (Lapeyronnie, 2004).
Bourdieu figure parmi les intellectuels critiques, comme Foucault, Derrida, Deleuze, qui, dans les années 1960, appelaient à l’insurrection des savoirs contre l’académisme universitaire, mais qui se sont retournés à partir de la fin des années 1970 contre le journalisme et les médias au nom de l’institution universitaire. Dans son livre Homo Academicus publié en 1984, il se tourne vers le monde académique et propose une analyse de la culture intellectuelle moderne. Il appréhende le monde universitaire comme un champ dans lequel s’affrontent plusieurs pouvoirs spécifiques, correspondant à des trajectoires sociales et scolaires et aussi à des productions culturelles irréductibles, sinon incompatibles. Il se livre dans cet ouvrage à une analyse sociologique fondée sur une enquête à la fois quantitative et qualitative du fonctionnement du champ académique français dans les années 1960-1970 (et tout particulièrement lors du « moment critique » de Mai 68). Il y examine le contexte social et les activités pratiques de ses collègues universitaires, analyse leurs origines sociales et leurs positions actuelles, combien elles publient et où elles les publient, leurs connexions institutionnelles, leurs apparitions médiatiques et leurs implications politiques. L’académie se révèle pour lui non seulement comme un domaine de dialogue et de débat, mais aussi une sphère de pouvoir dans laquelle les réputations et les carrières sont faites, défendues et détruites.
En guise de synthèse
L’une des préoccupations majeures de Bourdieu, comme le souligne Elaine M. Power dans sa recherche doctorale, est de surmonter les dichotomies dans la théorie sociale, telles que micro / macro, matérielle / symbolique, empirique / théorique, objective / subjective, publique / privée, structure / agence. Ses autres préoccupations sociologiques sont de comprendre la logique pratique de la vie quotidienne, de comprendre les relations de pouvoir et de développer une sociologie réflexive. Présenter les concepts théoriques clés de Bourdieu, l’habitus, la pratique, le champ et différentes formes de capital, tels que culturel, économique, social et symbolique. Alors que le genre, la classe, l’ethnie, la culture, l’éducation et la période historique façonnent l’habitus d’un individu, la pratique – ce que l’on fait dans la vie quotidienne – est dynamique et fluide comme l’improvisation d’un musicien de jazz sur un thème. La pratique est le résultat de la relation entre l’habitus d’un individu, les différentes formes de capital et le champ d’action (Power, 1999).
Principaux ouvrages
Au cours de sa carrière, Bourdieu a publié une trentaine de livres et plus de trois cents articles sur une variété étonnante de sujets, écrits dans un style empiriquement riche mais théoriquement dense qui peut décourager certains lecteurs. Au milieu de la littérature en croissance rapide sur Bourdieu, plusieurs textes offrent des voies pour l’aborder. Wacquant 2006 offre un aperçu complet et concis de la vie et du travail du sociologue français. Brubaker 1985 est un premier article situant Bourdieu dans la théorie sociale classique. Les lecteurs de français peuvent se tourner vers Pinto 2002 pour une présentation plus détaillée. Bourdieu lui-même était soucieux de faciliter l’entrée dans le fourré de son travail, et il publia des recueils d’essais basés sur des présentations orales. Pour les chercheurs en sciences sociales, la meilleure entrée est Bourdieu et Wacquant 1992, qui schématise les concepts de base de Bourdieu, explique la logique interne de ses enquêtes et répond aux objections. Une autre collection de conférences et d’entretiens publics offre une fenêtre sur le développement de sa pensée et, à bien des égards, une présentation abrégée mais théoriquement précise de la recherche principale de Bourdieu.
- Le Métier de sociologue (1968),
- La reproduction (1970),
- Esquisse d’une théorie de la pratique (1972),
- La Distinction. Critique sociale du jugement (1979),
- Le sens pratique (1980),
- Questions de sociologie (1980),
- Ce que parler veut dire (1982),
- Homo Academicus (1984),
- La Noblesse d’État. Grandes écoles et esprit de corps (1989),
- Réponses (1992),
- Les règles de l’art (1992),
- La misère du monde (1993),
- Méditations pascaliennes (1997),
- La domination masculine (1998),
- Les structures sociales de l’économie (2000),
- Science de la science et réflexivité (2001).
Citations célèbres :
Sources consultées :
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- Dietmar BRAUN, « Cours sur les concepts de base de Pierre Bourdieu », http://1libertaire.free.fr/BourdieuConcepts.html
- Gaventa, Power after Lukes: a review of the literature, Brighton: Institute of Development Studies, 2003
- Gnouros O. (2013). Pierre Bourdieu pour les nuls. Blog Morbleu, http://www.morbleu.com/pierre-bourdieu-pour-les-nuls/
- Golsorkhi, D. & Huault, I. (2006). Pierre Bourdieu : critique et réflexivité comme attitude analytique. Revue française de gestion, no 165,(6), 15-34. doi:10.3166/rfg.165.15-34.
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