La sémantique des réseaux

Avec l’avènement du Web 3.0, la sémantique des contenus est au coeur des systèmes d’informations numériques. Le Web sémantique (plus techniquement appelé « le Web de données ») permet aux machines de comprendre la sémantique, la signification de l’information sur le Web. Il étend le réseau des hyperliens entre des pages Web classiques par un réseau de lien entre données structurées permettant ainsi aux agents automatisés d’accéder plus intelligemment aux différentes sources de données contenues sur le Web et, de cette manière, d’effectuer des tâches (recherche, apprentissage, etc.) plus précises pour les utilisateurs.

La sémantique des contenus est l’une des constituantes essentielles des réseaux des connaissances qui constituent la société du savoir. Elle se construit progressivement sur la base des efforts normatifs accomplis par différents acteurs dans les domaines de l’industrie technologique, des télécommunications, de l’informatique, de l’ingénierie linguistique, des sciences de l’information et de la documentation etc. La sémantique des réseaux représente en fait, un maillon avancée d’un processus long de traitement de l’information numérique depuis le codage informatique jusqu’au balisage sémantique et la fouille des textes. Cette chaine est aujourd’hui très consolidée par une large panoplie de normes et de standards qui assurent des niveaux très élevés d’interopérabilité, technique, organisationnelle et sémantique.

La sémantique des réseaux est largement définie dans les relations entre les termes constituant une ontologie. Il faudrait rappeler ici que la sémantique se distingue de la terminologie par la fait qu’elle se préoccupe de la relation entre la dénomination et le signifié, alors que la terminologie s’intéresse d’abord à la relation entre l’objet réel et la notion qui le représente. Les relations entre deux termes représentant des concepts sont généralement associées à l’interprétation humaine qui en est faite. Mais, dans les réseaux sémantiques électroniques actuels, une sémantique formelle peut permettre des calculs automatiques pour vérifier si une cohérence existe entre des informations inscrites pour décrire une connaissance. Des relations comme « plus général que » ou « plus spécifique que » peuvent être formellement calculée en comparant les propriétés de différents termes. Cette relation du général au spécifique est la plus utilisée pour décrire des liens terminologiques. Elle suppose l’existence d’un terme « sommet » pour chaque famille (Fig.67). D’un point de vue représentation, les connaissances et leurs relations sont désormais classées par taxonomies, classifications ou thesaurus. Ils prennent forme de graphes conceptuels ou de réseaux sémantiques.

 

Vous aimerez aussi...